Dans
le cadre de notre formation BTSA Gestion et Protection de la Nature à la MFR
Valrance, nous avons eu la chance d’effectuer une collaboration avec l’ONCFS
(Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) sur un projet d’expertise
naturaliste concernant un protocole de suivi sur le statut du castor en sud
Aveyron.
Pour pouvoir
mener à bien ce projet, nous avons rencontré deux agents de l’ONCFS : M.
Augé, chef de service et M. Cazabonne, correspondant départemental du réseau
« castor ».
Notre zone d’activité se cantonnant
sur les ripisylves du Dourdou, nous avons adapté le protocole en accentuant nos
recherches sur les essences végétales consommées (tel que Saule, Aulne,…) tout
en conservant la grille de l’ONCFS sur la nature des indices observés ( tel que
bois coupé sur pied, écorçage,…). La période d’enquête et de suivi s’est
déroulée de décembre à mai 2011.
Le but de notre projet est
d’apporter notre aide à l’ONCFS dans l’étude et la compréhension de cet animal
souvent mal jugé, le castor.
Présentation
de l’ONCFS
L’Office Nationale de la Chasse et de la Faune
Sauvage est un établissement public régi par les ministères du Développement
Durable et de l’Agriculture.
Il remplit cinq missions principales qui s’inscrivent dans les
objectifs gouvernementaux du Grenelle de l’Environnement :
- la
surveillance des territoires et la police de l’environnement et de la
chasse,
- des
études et des recherches sur la faune sauvage et ses habitats,
- l’appui
technique et le conseil aux administrations, collectivités territoriales,
gestionnaires et aménageurs du territoire,
- l’évolution
de la pratique de la chasse selon les principes du développement durable
et la mise au point de pratiques de gestion des territoires ruraux
respectueuses de l’environnement,
- l’organisation
et la délivrance de l’examen du permis de chasse.
Durant
notre projet, nous avons été amenés à travailler avec les techniciens chargés
du réseau castor sur le Dourdou.
Protocoles utilisés
Dans un premier temps nous avons pu
procéder à un repérage des points (placé tous les deux kilomètres en rive
droite et rive gauche) sur photos aériennes. Ensuite nous nous sommes rendus
sur le terrain afin de réaliser des relevés. A l'aide d'un GPS nous entrions le
numéro du point et cela nous donnait ces coordonnées.
A partir de ce point nous
délimitions une zone de 50 m de longueur de part et d'autre du point de repère.
Sur cet espace d'étude au bord du Dourdou nous avons pu analyser grâce à des
fiches terrains les essences qui composent la ripisylve ainsi que les espèces consommées
par le castor. Sur ces essences observées on a également dû relever les types
d'indice de présence tel que l'écorçage ou le bois coupé sur pied, le garde
mangé, et d’autres.
A savoir, 4 groupes d'élèves étaient
répartis sur les deux rives, puis les données ont été regroupées afin de les
analyser et de les présenter au commanditaire.
Interprétation
des données
Nous avons parcouru la rive droite du Dourdou qui va de
Camarès jusqu’à Broquiès (la Confluence avec le Tarn) afin de relever des
indices de présences du castor.
Sur la ripisylve on a pu noter de nombreuses espèces
spécifiques de bord de cours d’eau comme le saule, l’aulne, le peuplier, le
frêne … (ces quatre essences sont les plus consommées par l’espèce).
Au cours de nos relevés nous avons dénombré 695 peupliers,
378 saules et 301 aulnes (espèces les plus représentatives).
Durant nos prospections on a pu observer que des arbres de
différentes classes de diamètre été consommés : 38% étaient de diamètre inférieur à 5 cm, 36%
avaient un diamètre compris entre 5 et 10 cm.
Sur 4 espèces les plus appréciées du castor on a remarqué
différentes façons des les consommer, celle qui ressortent le plus sont :
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<!--[endif]--> bois coupé sur pied
<!--[if !supportLists]-->-
<!--[endif]-->écorçage sur bois coupé
<!--[if !supportLists]-->-
<!--[endif]-->écorçage sur pied
<!--[if !supportLists]-->-
<!--[endif]-->bois coupé flottant

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